2007

Infia : effondrement du centre

Assemblage de plaques d'emballages alvéolées en polypropylène

Dimensions

78 x 28 x 49 cm

Statut de l'oeuvre

Collection Musée d'art Moderne de Paris

Bibliographie

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Citation d'Anita Molinero sur l’œuvre :

« Ce sont des emballages de poires. Ce qui est intéressant, c’est que les emballages de fruits fabriqués par les industriels sont des matériaux saisonniers. C’est-à-dire qu’ils ne les fabriquent, par exemple, que de mai à juillet. Ils suivent un petit peu la nature du fruit. Avant il n’y en a pas et après non plus. Là, ce sont des alvéoles, il y en a plus de 1 000 sur cette sculpture-là. C’est de la même nature que les poubelles : ce sont des objets que j’ai découverts, que je n’avais jamais regardés, que j’ai trouvés en faisant les marchés. J’ai découvert leur caractère fragile et la possibilité de les compacter. Je dois dire que c’est, encore plus que les poubelles, devenu un matériau sculptural avant même que j’y touche […]. Comme pour la poubelle, je tiens à garder l’origine, je ne veux pas transfigurer une oeuvre et je ne veux pas non plus que cela soit un ready-made. Et du coup, on peut percevoir qu’il s’agit de quelque chose d’aussi fragile, d’aussi ordinaire qu’un emballage, et je pense qu’on peut constater que cela a la force d’une roche taillée. »

Bibliographie

Citation d'Anita Molinero sur l’œuvre :

« Ce sont des emballages de poires. Ce qui est intéressant, c’est que les emballages de fruits fabriqués par les industriels sont des matériaux saisonniers. C’est-à-dire qu’ils ne les fabriquent, par exemple, que de mai à juillet. Ils suivent un petit peu la nature du fruit. Avant il n’y en a pas et après non plus. Là, ce sont des alvéoles, il y en a plus de 1 000 sur cette sculpture-là. C’est de la même nature que les poubelles : ce sont des objets que j’ai découverts, que je n’avais jamais regardés, que j’ai trouvés en faisant les marchés. J’ai découvert leur caractère fragile et la possibilité de les compacter. Je dois dire que c’est, encore plus que les poubelles, devenu un matériau sculptural avant même que j’y touche […]. Comme pour la poubelle, je tiens à garder l’origine, je ne veux pas transfigurer une oeuvre et je ne veux pas non plus que cela soit un ready-made. Et du coup, on peut percevoir qu’il s’agit de quelque chose d’aussi fragile, d’aussi ordinaire qu’un emballage, et je pense qu’on peut constater que cela a la force d’une roche taillée. »