1994-2022

Sans titre (matelas)

Matelas en mousse de polyuréthane, pavés, confettis

Dimensions

env. 20 x 115 x 195 cm

Statut de l'oeuvre

Fonds Cantonal d'Art Contemporain de Genève, 2022

Bibliographie

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Anita Molinero, Extrudia, Musée d'Art Moderne de Paris, 2022, - repr. en coul. p.19

BERNARD (Paul), DESPRET (Vinciane), DRESSEN (Anne)et al.. - Anita Molinero. - Paris : Galerie Thomas Bernard / Cortex Athletico, 2018 9791096095216 - repr. en coul. couverture

Anita Molinero, cat.exp, Limoges, FRAC Limoges, Saint-Nazaire, le Grand Café, Le Havre, le SPOT, Ibos, Le Parvis, 2005, 9782908257304, - repr. en coul. p.47

Catalogue de l'École Nationale des Beaux-Arts, Anita Molinero : "sculptures", Xavier Douroux et Frack Gautherot : "Sans désignation fixe", Dijon (FR), 1994

Citation d'Anita Molinero sur l’œuvre :

"Les inspirations restent toujours plutôt des rencontres visuelles. Par exemple, toute la série des matelas date des années 1990, quand dans la rue on parlait des SDF. C’est la première fois qu’on a trouvé un acronyme pour parler des pauvres. Je trouvais ça choquant mais aussi… Quand on arrive à faire un acronyme, c’est que les phénomènes se généralisent, et ça m’avait beaucoup impressionnée. J’ai fait beaucoup d’œuvres avec des matelas dont celle avec les pavés que vous avez là, mais il y en a eu d’autres. […] Les matelas, par exemple, n’ ont pas de titre, parce qu’il me semble que les rapports de force sont très visibles. Et si je donne un titre, ça va déplacer l’objet sur du symbolique, et je ne le veux pas. Je veux qu’on voie vraiment ce qui est, c’est-à-dire du pavé de rue, des confettis et un matelas. Et je ne veux pas déplacer l’œuvre à voir sur l’œuvre à penser ou l’ évocation symbolique. […] Le matelas, c’est le corps du SDF, le corps du manifestant, qui n’est pas là. Mais les couches superposées entre la fête, le pavé qui est balancé, le matelas qui n’est pas à sa place…, c’est une rencontre d’objets.

Bibliographie

Anita Molinero, Extrudia, Musée d'Art Moderne de Paris, 2022, - repr. en coul. p.19

BERNARD (Paul), DESPRET (Vinciane), DRESSEN (Anne)et al.. - Anita Molinero. - Paris : Galerie Thomas Bernard / Cortex Athletico, 2018 9791096095216 - repr. en coul. couverture

Anita Molinero, cat.exp, Limoges, FRAC Limoges, Saint-Nazaire, le Grand Café, Le Havre, le SPOT, Ibos, Le Parvis, 2005, 9782908257304, - repr. en coul. p.47

Catalogue de l'École Nationale des Beaux-Arts, Anita Molinero : "sculptures", Xavier Douroux et Frack Gautherot : "Sans désignation fixe", Dijon (FR), 1994

Citation d'Anita Molinero sur l’œuvre :

"Les inspirations restent toujours plutôt des rencontres visuelles. Par exemple, toute la série des matelas date des années 1990, quand dans la rue on parlait des SDF. C’est la première fois qu’on a trouvé un acronyme pour parler des pauvres. Je trouvais ça choquant mais aussi… Quand on arrive à faire un acronyme, c’est que les phénomènes se généralisent, et ça m’avait beaucoup impressionnée. J’ai fait beaucoup d’œuvres avec des matelas dont celle avec les pavés que vous avez là, mais il y en a eu d’autres. […] Les matelas, par exemple, n’ ont pas de titre, parce qu’il me semble que les rapports de force sont très visibles. Et si je donne un titre, ça va déplacer l’objet sur du symbolique, et je ne le veux pas. Je veux qu’on voie vraiment ce qui est, c’est-à-dire du pavé de rue, des confettis et un matelas. Et je ne veux pas déplacer l’œuvre à voir sur l’œuvre à penser ou l’ évocation symbolique. […] Le matelas, c’est le corps du SDF, le corps du manifestant, qui n’est pas là. Mais les couches superposées entre la fête, le pavé qui est balancé, le matelas qui n’est pas à sa place…, c’est une rencontre d’objets.