2017
Sans titre (Floraisons pour Nollopa)
Ensemble de poubelles rouges en PVC fondues
Dimensions
Dimensions variables 300 x 250 x 250 cm environ
Status of the work
Courtesy Galerie Christophe Gaillard
Exposure
Bibliography
Anita Molinero, Éditeurs: Galerie Thomas Bernard / Cortex Athletico & Musée des Beaux-Arts de la Chaux-de-Fonds, Le 19 - CRAC, Centre Régional d'Art Contemporain de Montbéliard, École municipale des beaux-arts / Galerie Edouard Manet, Diffusion: Les Presses du réel, 2018, p.37
BERNARD (Paul), DESPRET (Vinciane), DRESSEN (Anne)et al.. - Anita Molinero. - Paris : Galerie Thomas Bernard / Cortex Athletico, 2018 - repr. en coul. p.34,35
« [Lors de l’exposition “Voyage d’hiver”, organisée dans les jardins du château de Versailles en 2017], on m’a donné le bassin d’Apollon. Donc il y a Apollon et puis plein de déesses. Je me suis dit que j’allais faire un truc baroque, digne de Versailles. Pour le titre, je me suis dit que j’allais faire l’inverse d’Apollon, donc Nollopa. […].Nous avons trouvé peu à peu le principe pour les poubelles.Il faut bouger la poubelle pour que la bulle sorte et il faut s’arrêter à temps. Elles ne sont jamais brûlées, elles sont déformées. Ce n’est pas un acte de vandalisme, même si au départ cela peut contenir 5 % de vandalisme, le reste est vraiment une déformation de la forme pour obtenir un objet baroque […]. Une déformation n’est pas une brûlure. On ne détruit pas l’objet. Je veux toujours garder la présence de l’objet. Je ne veux pas que l’on oublie la poubelle. C’est à partir de poubelles et elles sont présentes. C’est important dans la construction de la sculpture. C’est une poubelle et pas autre chose. Ce n’est pas un simple matériau, c’est un objet quotidien, usuel, c’est ce que je disais d’ailleurs aux gens de Versailles : la poubelle, c’est l’objet de notre époque et depuis très longtemps. »
Bibliographie
Anita Molinero, Éditeurs: Galerie Thomas Bernard / Cortex Athletico & Musée des Beaux-Arts de la Chaux-de-Fonds, Le 19 - CRAC, Centre Régional d'Art Contemporain de Montbéliard, École municipale des beaux-arts / Galerie Edouard Manet, Diffusion: Les Presses du réel, 2018, p.37
BERNARD (Paul), DESPRET (Vinciane), DRESSEN (Anne)et al.. - Anita Molinero. - Paris : Galerie Thomas Bernard / Cortex Athletico, 2018 - repr. en coul. p.34,35
« [Lors de l’exposition “Voyage d’hiver”, organisée dans les jardins du château de Versailles en 2017], on m’a donné le bassin d’Apollon. Donc il y a Apollon et puis plein de déesses. Je me suis dit que j’allais faire un truc baroque, digne de Versailles. Pour le titre, je me suis dit que j’allais faire l’inverse d’Apollon, donc Nollopa. […].Nous avons trouvé peu à peu le principe pour les poubelles.Il faut bouger la poubelle pour que la bulle sorte et il faut s’arrêter à temps. Elles ne sont jamais brûlées, elles sont déformées. Ce n’est pas un acte de vandalisme, même si au départ cela peut contenir 5 % de vandalisme, le reste est vraiment une déformation de la forme pour obtenir un objet baroque […]. Une déformation n’est pas une brûlure. On ne détruit pas l’objet. Je veux toujours garder la présence de l’objet. Je ne veux pas que l’on oublie la poubelle. C’est à partir de poubelles et elles sont présentes. C’est important dans la construction de la sculpture. C’est une poubelle et pas autre chose. Ce n’est pas un simple matériau, c’est un objet quotidien, usuel, c’est ce que je disais d’ailleurs aux gens de Versailles : la poubelle, c’est l’objet de notre époque et depuis très longtemps. »