2000
Sans titre
Polypropylène
Dimensions
125 x 105 x 40 cm
Statut de l'oeuvre
Collection Musée d'Art Moderne de Paris
Expositions
Bibliographie
Anita Molinero, Extrudia, Musée d'Art Moderne de Paris, 2022, - repr. en coul.p.25
Anita Molinero, Éditeurs: Galerie Thomas Bernard / Cortex Athletico & Musée des Beaux-Arts de la Chaux-de-Fonds, Le 19 - CRAC, Centre Régional d'Art Contemporain de Montbéliard, École municipale des beaux-arts / Galerie Edouard Manet, Diffusion: Les Presses du réel, 2018, p.147
Citation d'Anita Molinero sur l'oeuvre :
« À ce moment-là je récupérais, je faisais des petites sculptures évoquant la précarité, la fragilité, enfin bref, tout ce cortège de valeurs, et naturellement je me suis intéressée au contenant. Donc à la poubelle elle-même. Naturellement, car j’ai déplacé mon centre d’intérêt conceptuel de l’individu au collectif, et donc la poubelle et tous les équipements urbains que j’ai traités par la suite, sont des équipements collectifs. Cette poubelle qui est au musée (Sans titre, 2000) – qui est en fait un bas-relief -, celle-là était déjà faite. Ce n’était pas un ready-made, elle avait été façonnée par les humeurs et les colères de la rue. Tout ce style ornemental que l’on voit a été fait par des racailles qui y ont foutu le feu. J’ai trouvé ça magnifique. Je récupérerai le terme de « style » comme il est employé par les jeunes. Elle a encore du style. C’est aussi un style ornemental presque des années 1930. Je l’ai déboulonnée, je l’ai récupérée, et j’y ai ajouté ce trou central, qui est un trou extrêmement expressionniste et qui est presque la représentation de la colère, du cri. Cette sculpture a éveillé en moi le sentiment qu’il fallait quelque chose d’incontrôlé, ou qu’une part d’invisible pouvait façonner le travail. »
Bibliographie
Anita Molinero, Extrudia, Musée d'Art Moderne de Paris, 2022, - repr. en coul.p.25
Anita Molinero, Éditeurs: Galerie Thomas Bernard / Cortex Athletico & Musée des Beaux-Arts de la Chaux-de-Fonds, Le 19 - CRAC, Centre Régional d'Art Contemporain de Montbéliard, École municipale des beaux-arts / Galerie Edouard Manet, Diffusion: Les Presses du réel, 2018, p.147
Citation d'Anita Molinero sur l'oeuvre :
« À ce moment-là je récupérais, je faisais des petites sculptures évoquant la précarité, la fragilité, enfin bref, tout ce cortège de valeurs, et naturellement je me suis intéressée au contenant. Donc à la poubelle elle-même. Naturellement, car j’ai déplacé mon centre d’intérêt conceptuel de l’individu au collectif, et donc la poubelle et tous les équipements urbains que j’ai traités par la suite, sont des équipements collectifs. Cette poubelle qui est au musée (Sans titre, 2000) – qui est en fait un bas-relief -, celle-là était déjà faite. Ce n’était pas un ready-made, elle avait été façonnée par les humeurs et les colères de la rue. Tout ce style ornemental que l’on voit a été fait par des racailles qui y ont foutu le feu. J’ai trouvé ça magnifique. Je récupérerai le terme de « style » comme il est employé par les jeunes. Elle a encore du style. C’est aussi un style ornemental presque des années 1930. Je l’ai déboulonnée, je l’ai récupérée, et j’y ai ajouté ce trou central, qui est un trou extrêmement expressionniste et qui est presque la représentation de la colère, du cri. Cette sculpture a éveillé en moi le sentiment qu’il fallait quelque chose d’incontrôlé, ou qu’une part d’invisible pouvait façonner le travail. »