1, 2, 3 / Pierre Antoine

4 / Nathalie Seroussi

5 / Camille Gouget

2020

Miss Pink, Miss Blue, Miss Orange

Béton fibré, chaînes, peinture

Dimensions

Chaque élément : 80cm de long, 40cm de large, 40 cm de haut

Statut de l'oeuvre

Collection privée

Bibliographie

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Anita Molinero, Extrudia, Musée d’Art Moderne de Paris, 2022, Paris (FR) p.104

Citation d'Anita Molinero sur l'oeuvre :

« Je pensais que ça pouvait être intéressant de mouler certains polystyrènes extrudés et j’avais déjà fait faire des échantillons. Donc quand Natalie Seroussi m’a proposé [cette invitation], je lui ai dit qu’il n’y avait qu’un seul projet qui m’intéressait, c’était d’arriver à sortir ces formes d’une partie de Bouche-moi ce trou [oeuvre monumentale réalisée en 2018]. J’ai gardé le béton blanc en hommage à l’architecture d’André Bloc. Ça a été très compliqué techniquement pour Pascal Aumaitre, qui s’en est occupé. Il a fallu sortir tous les petits morceaux un peu “dentelés” de Bouche-moi ce trou pour faire des moulages. Très vite, j’ai pensé qu’il fallait que ce soit des blocs sur lesquels on s’assoit. Que ça te repousse un peu, mais que tu te dises que tu ne peux t’assoir que là. Pour qu’il n’y ait pas de choix, j’ai décidé de faire comme un feu de camp, et j’ai donc ajouté des chaînes. C’est un espace délimité dans lequel tu entres mais qui revient à la sculpture quand même. Je voulais aussi que mon aspect compulsif apparaisse sous une forme ou sous une autre. Le moulage, c’est tout le contraire de la pulsion : c’est un objet technique et programmé. J’ai donc “barbouillé” des endroits, et c’est un peu ma manière de travailler : opposer à la rigueur technique l’énervement ou l’hystérie du geste. »

Bibliographie

Anita Molinero, Extrudia, Musée d’Art Moderne de Paris, 2022, Paris (FR) p.104

Citation d'Anita Molinero sur l'oeuvre :

« Je pensais que ça pouvait être intéressant de mouler certains polystyrènes extrudés et j’avais déjà fait faire des échantillons. Donc quand Natalie Seroussi m’a proposé [cette invitation], je lui ai dit qu’il n’y avait qu’un seul projet qui m’intéressait, c’était d’arriver à sortir ces formes d’une partie de Bouche-moi ce trou [oeuvre monumentale réalisée en 2018]. J’ai gardé le béton blanc en hommage à l’architecture d’André Bloc. Ça a été très compliqué techniquement pour Pascal Aumaitre, qui s’en est occupé. Il a fallu sortir tous les petits morceaux un peu “dentelés” de Bouche-moi ce trou pour faire des moulages. Très vite, j’ai pensé qu’il fallait que ce soit des blocs sur lesquels on s’assoit. Que ça te repousse un peu, mais que tu te dises que tu ne peux t’assoir que là. Pour qu’il n’y ait pas de choix, j’ai décidé de faire comme un feu de camp, et j’ai donc ajouté des chaînes. C’est un espace délimité dans lequel tu entres mais qui revient à la sculpture quand même. Je voulais aussi que mon aspect compulsif apparaisse sous une forme ou sous une autre. Le moulage, c’est tout le contraire de la pulsion : c’est un objet technique et programmé. J’ai donc “barbouillé” des endroits, et c’est un peu ma manière de travailler : opposer à la rigueur technique l’énervement ou l’hystérie du geste. »