2012
La Fiancé du Pirate #1
Pots d'échappement, plastique
Dimensions
158 x 250 x 185 cm
Statut de l'oeuvre
Collection Musée d'Art Moderne de Paris
Expositions
Bibliographie
Les Inrockuptibles / Juin 2022 Les critiques EXTRUDIA d’Anita Molinero, au musée d’Art moderne, Paris / par Ingrid Luquet-Gad
Anita Molinero, Extrudia, Paris-Musée, Musée d'Art Moderne, Paris, 2022
Anita Molinero, Éditeurs: Galerie Thomas Bernard / Cortex Athletico & Musée des Beaux-Arts de la Chaux-de-Fonds, Le 19 - CRAC, Centre Régional d'Art Contemporain de Montbéliard, École municipale des beaux-arts / Galerie Edouard Manet, Diffusion: Les Presses du réel, 2018, p. 146
Citation de l'artiste sur l’œuvre :
"Pour [La Fiancée du pirate], je savais que j’allais travailler avec des pots d’échappement de voiture parce que je me disais que, dans la distorsion de ces tuyaux et de ces orifices, on sent qu’il y a du gaz, comme dans des intestins. Et puis je visualise un objet. Et, au moment où je le fais, j’oublie tout. Je me mets à tourner autour. Mais entre la visualisation et la création d’un rapport de force, il y a la verbalisation. C’est-à-dire que si je ne me dis pas que des gaz passent par ces tuyaux, les distordent comme des intestins et sortent de manière vulgaire, et même puante, au bout de ces orifices, je n’ai pas envie de travailler avec. »Le titre de l’oeuvre est, quant à lui, une référence au film La Fiancée du pirate, de Nelly Kaplan, de 1969. À la fin du film, Bernadette Lafont suspend ses vêtements aux branches d’un arbre, et, en voyant le rendu final de sa sculpture, Anita Molinero a repensé à cette scène mythique du cinéma français."
Bibliographie
Les Inrockuptibles / Juin 2022 Les critiques EXTRUDIA d’Anita Molinero, au musée d’Art moderne, Paris / par Ingrid Luquet-Gad
Anita Molinero, Extrudia, Paris-Musée, Musée d'Art Moderne, Paris, 2022
Anita Molinero, Éditeurs: Galerie Thomas Bernard / Cortex Athletico & Musée des Beaux-Arts de la Chaux-de-Fonds, Le 19 - CRAC, Centre Régional d'Art Contemporain de Montbéliard, École municipale des beaux-arts / Galerie Edouard Manet, Diffusion: Les Presses du réel, 2018, p. 146
Citation de l'artiste sur l’œuvre :
"Pour [La Fiancée du pirate], je savais que j’allais travailler avec des pots d’échappement de voiture parce que je me disais que, dans la distorsion de ces tuyaux et de ces orifices, on sent qu’il y a du gaz, comme dans des intestins. Et puis je visualise un objet. Et, au moment où je le fais, j’oublie tout. Je me mets à tourner autour. Mais entre la visualisation et la création d’un rapport de force, il y a la verbalisation. C’est-à-dire que si je ne me dis pas que des gaz passent par ces tuyaux, les distordent comme des intestins et sortent de manière vulgaire, et même puante, au bout de ces orifices, je n’ai pas envie de travailler avec. »Le titre de l’oeuvre est, quant à lui, une référence au film La Fiancée du pirate, de Nelly Kaplan, de 1969. À la fin du film, Bernadette Lafont suspend ses vêtements aux branches d’un arbre, et, en voyant le rendu final de sa sculpture, Anita Molinero a repensé à cette scène mythique du cinéma français."