Aurélien Mole

2009

Cricri

Métal, fer à béton, fourrure, confettis, liant acrylique

Dimensions

143 x 167 x 43 cm

Statut de l'oeuvre

Collection Musée d'Art Moderne de Paris

Bibliographie

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Anita Molinero, Éditeurs: Galerie Thomas Bernard / Cortex Athletico & Musée des Beaux-Arts de la Chaux-de-Fonds, Le 19 - CRAC, Centre Régional d'Art Contemporain de Montbéliard, École municipale des beaux-arts / Galerie Edouard Manet, Diffusion: Les Presses du réel, 2018, p.191

Citation de l'artiste sur l'oeuvre :

« Je ne sais pas pourquoi j’ai appelé Cricri, parce qu’elle était grinçante, mais franchement c’est absurde. J’ai beaucoup de sculptures que j’appelle, entre nous, par des petits noms, comme des amis. Je ne sais pas si j’ai vraiment osé le mettre comme un titre mais je crois que oui. C’est juste que le son renvoie au son grinçant de la sculpture dans son apparence physique. Alors, celle-ci au fond, serait la suite agrandie, peut-être plus évènementielle, des petites sculptures de trottoir. C’est quand même une sculpture d’atelier, contrairement aux autres qui sont produites en extérieur étant donné le caractère nocif des matériaux eux-mêmes, des lances-brûleurs, de la mini-pollution que j’exerce quand je les produis. C’est une poursuite d’une sculpture de trottoir, dans la mesure où presque tout est déjà là dans l’atelier, ce sont des matériaux épars et là, il faut qu’il y ait des rencontres. Il y a quand même un petit évènement de groupe, ce sont les confettis. J’ai utilisé les confettis dans les années 1990, dans des sculptures avec des pavés et des confettis qui n’existent plus. Mais là, les confettis sont le plus petit dénominateur commun d’un groupe. Au fond, on ne va pas se lancer des confettis sur soi-même tout seul un soir. A moins qu’on soit dans un film de Cassavetes peut-être, et complètement bourré et défoncé, au bord du suicide, mais en général, c’est quelque chose qu’on partage. Il faut être au moins trois ou quatre, il faut qu’il y ait quelque chose à fêter comme hier soir par exemple, la victoire de la France, si on a envie de la fêter. Je me suis dit que réduits comme ça, collés, adhérés avec un manteau de fourrure, qui lui, est renvoyé à sa sauvagerie y compris à la notion de luxe dans la sauvagerie, c’était une rencontre un peu comme dans les films italiens, dans le nouveau réalisme italien, ces espèces de fin de nuit, où une conscience de la condition humaine et une bêtise de la défonce ou de l’alcool se rencontrent. »

Bibliographie

Anita Molinero, Éditeurs: Galerie Thomas Bernard / Cortex Athletico & Musée des Beaux-Arts de la Chaux-de-Fonds, Le 19 - CRAC, Centre Régional d'Art Contemporain de Montbéliard, École municipale des beaux-arts / Galerie Edouard Manet, Diffusion: Les Presses du réel, 2018, p.191

Citation de l'artiste sur l'oeuvre :

« Je ne sais pas pourquoi j’ai appelé Cricri, parce qu’elle était grinçante, mais franchement c’est absurde. J’ai beaucoup de sculptures que j’appelle, entre nous, par des petits noms, comme des amis. Je ne sais pas si j’ai vraiment osé le mettre comme un titre mais je crois que oui. C’est juste que le son renvoie au son grinçant de la sculpture dans son apparence physique. Alors, celle-ci au fond, serait la suite agrandie, peut-être plus évènementielle, des petites sculptures de trottoir. C’est quand même une sculpture d’atelier, contrairement aux autres qui sont produites en extérieur étant donné le caractère nocif des matériaux eux-mêmes, des lances-brûleurs, de la mini-pollution que j’exerce quand je les produis. C’est une poursuite d’une sculpture de trottoir, dans la mesure où presque tout est déjà là dans l’atelier, ce sont des matériaux épars et là, il faut qu’il y ait des rencontres. Il y a quand même un petit évènement de groupe, ce sont les confettis. J’ai utilisé les confettis dans les années 1990, dans des sculptures avec des pavés et des confettis qui n’existent plus. Mais là, les confettis sont le plus petit dénominateur commun d’un groupe. Au fond, on ne va pas se lancer des confettis sur soi-même tout seul un soir. A moins qu’on soit dans un film de Cassavetes peut-être, et complètement bourré et défoncé, au bord du suicide, mais en général, c’est quelque chose qu’on partage. Il faut être au moins trois ou quatre, il faut qu’il y ait quelque chose à fêter comme hier soir par exemple, la victoire de la France, si on a envie de la fêter. Je me suis dit que réduits comme ça, collés, adhérés avec un manteau de fourrure, qui lui, est renvoyé à sa sauvagerie y compris à la notion de luxe dans la sauvagerie, c’était une rencontre un peu comme dans les films italiens, dans le nouveau réalisme italien, ces espèces de fin de nuit, où une conscience de la condition humaine et une bêtise de la défonce ou de l’alcool se rencontrent. »